La Turquie ne peut prétendre entrer dans l’Europe puisqu’elle ne fait pas partie de l’Europe, c’est une évidence, tant sur le plan géographique, qu’historique et culturel. Les 3% du territoire turc qui sont du côté européen du Bosphore ne doivent pas servir d’alibi.
La Turquie est un état d'Asie mineur de 700 000 km2 et de ce point de vue accepter d'intégrer la Turquie revient à déplacer le centre de gravité de l'Europe au cœur d'un des points les plus chauds de la planète. (Chaud = explosif)
Il ne faut pas négliger le coût de l'intégration de ce pays pour notre économie nationale qui a été chiffré par l'AN entre 3 et 5 milliards d'€ par an jusqu'en 2025 au minimum. Sans parler de la situation des droits de l'Homme en Turquie qui est totalement Euro-incompatible.
La Turquie proclame aujourd’hui son ambition de concilier islam et modernité. Soit. Mais il n’appartient pas à l’Europe de réformer le monde musulman. Si la civilisation islamique doit se réformer un jour, ce devra être l’œuvre des musulmans eux-mêmes, pas la nôtre. Croire que l’Europe peut aider à réformer l’islam témoigne d’une incroyable naïveté.
Et ce ne sont pas les gesticulations et les menaces du Président GUL et de son très laïc et très démocrate premier ministre, le sinistre Erdogan qui doivent changer quoi que ce soit ni même impressionner l'Europe.
Cela dit il ne faut pas négliger le marché potentiel que pourrait représenter La Turquie et c'est pour cela que l'Union de la méditerranée pensée par le Président Sarkozy doit absolument être relancée et la Turquie doit y prendre toute sa part. C'est de la responsabilité de l'Europe de relancer ces négociations en panne depuis la guerre de Gaza.
Une fois ces négociations relancées je pense qu'il faut arrêter purement et simplement le processus d'intégration de la Turquie et mettre fin une bonne fois pour toute à cette mascarade hypocrisie. Ce qui aura le mérite de ne pas humilier un pays allié en lui refusant au terme d'un long processus l'intégration à laquelle nous lui avons fait croire des années durant.
A ce stade et pour couper court aux remarques des pseudos historiens, il est important de rappeler que dans les années 60, l’adhésion dont on parlait à la Turquie était l’adhésion au Marché commun. Cela a été réalisé il y a dix ans par le traité d’Union douanière avec la Turquie. Ce qu’il faut proposer à la Turquie aujourd’hui, c’est le renforcement des liens existants dans le cadre d’un partenariat privilégié, mais en aucun l’adhésion à l’Union.
Prolonger la fuite en avant ne ferait qu’aggraver les frustrations chez les turcs et risquerait de provoquer une crise diplomatique sérieuse.
Non à la Turquie en Europe, Oui a des accords privilégiés avec la Turquie dans le cadre de l'Union de la méditerranée.
Le 7 juin contractez une assurance pour la survie de l’Europe, Votez pour la liste Majorité Présidentielle conduite par Françoise Grossetête et dites NON à l’entrée de la Turquie en Europe !
Erebus