Je salue la décision du Conseil d’État de refuser la nationalité française à une marocaine enturbannée et même emballée des pieds à la tête. Cette marocaine n’est pourtant qu’une caricature qui ne doit pas nous faire oublier la question du voile islamique.
Le voile est l’ancre de l’islamisation : c’est l’oriflamme que l’armée des intégristes impose au vent de la République pour bien marquer son implantation en terre infidèle. L’afficher dans sa forme intégrale, c’est s’assurer qu’en en diminuant la surface, on en augmentera plus aisément le nombre !
Voilà pourquoi, en France, il y a la burqa.
Le voile discrimine et exclut ! Il discrimine doublement puisqu’il ne concerne d’abord que les femmes, et ensuite que les musulmanes et exclut radicalement. Comment donc ne pas reconnaître le truisme selon lequel le voile est contraire aux valeurs élémentaires de la République ? Et comment, de ce fait, ne pas dire haut et clair qu’il n’a rien à faire dans l’espace public européen ? Comment se peut-il, en effet, qu’un tel signe soit jugé négativement à l’école et dans les administrations, où il est interdit, et ne le soit plus dans la rue, où il est autorisé ? Ou bien le voile est la manifestation d’une valeur, c’est-à-dire d’un principe universalisable sans contradiction, et l’on ne voit pas pourquoi il serait interdit alors qu’il prolifère ; ou bien le voile est la manifestation d’une non-valeur, c’est-à-dire d’un principe qui ne saurait s’universaliser sans contradiction, et l’on ne voit pas pourquoi, bien qu’il prolifère, il ne serait pas interdit !
Je suis bien entendu conscient qu’en tenant ce genre de discours je risque de passer au mieux pour un affreux islamophobe et au pire pour un extrémiste raciste cependant je persiste et j’insiste car je ne souhaite pas que l’islam impose ses rites en France.
La question tranchée par le conseil d’État ne répond que très partiellement au problème posé par cette marocaine. Imaginons une française de naissance récemment convertie à l’islam et adepte des salafistes qui se mettrait à porter la Burqa.
Devrions nous la priver de sa nationalité française ?
Si nous répondons NON alors la marocaine qui vient de faire l’objet d’un refus argumenterait qu’il y a deux poids deux mesures. Il faudra bien un jour que le législateur ait le courage d’interdire purement et simplement tout vêtement masquant le visage en dehors des périodes de carnaval !
Évidemment je vous entends crier au loup, je vous entends crier que c’est une atteinte caractérisée aux libertés pourtant imaginons un homme rentrant masqué dans une banque, que pensez-vous que ferait la police ? Autoriser le port de la burqa constitue donc bien une discrimination sexuelle et religieuse puisqu’une femme musulmane est autorisée à pénétrer dans une banque le visage masqué alors que dans les faits la chose est interdite aux autres citoyens.
Allons un peu plus loin,
On peut supposer que le mari de cette femme en burqa arbore également, s’il est cohérent avec ses idées, une tenue salafiste (barbe, djellaba). Dans cet accoutrement il doit certainement lui être très compliqué de trouver du travail pour subvenir aux besoins de sa famille et ce n’est pas son épouse qui lui sera d’un grand secours. Cette famille se condamne probablement à vivre à terme d’allocations et du RMI. Pourquoi attribuerait-on, aux frais du contribuable, un revenu minimum d’insertion à des personnes qui, par leur accoutrement, se retirent à elle-mêmes toute possibilité effective d’insertion ?
Je pense que la décision du Conseil d’État n’est que partielle car elle ne traite que la partie visible du problème en omettant toute la partie induite, pour ma part j’aurais préféré que la juridiction suprême pose clairement le principe d’interdiction de ces pratiques religieuses sur le territoire national.
Ce midi j’ai brièvement discuté de cette décision avec un ami et alors que je lui faisais part de mes positions il me rétorquait qu’on ne combat pas l’intolérance par l’intolérance. Je sais que je n’arriverai pas à le faire changer d’avis, c’est un humaniste, et je respecte ses positions que je ne ferai pas miennes. Cette courte discussion m’a amené à réfléchir et paradoxalement ma conforté dans mes convictions.
« La tolérance sans bornes devient carrément un délit quand elle est pratiquée vis à vis de l’intolérance ».
Arthur Schnitzler.
On ne peut pratiquer une observance stricte de la tolérance (principe invoqué en l’occurrence pour ne pas limiter le port du voile) quelle que soit la situation. Non, tout ne se vaut pas. En affirmant que « réclamer l’interdiction du voile dans la société civile c’est s’engager dans une logique analogue à celle des intégristes religieux qui réclament l’interdiction du blasphème et des caricatures », on commet une erreur de jugement.
On ne peut comparer l’incomparable.
Cette recherche d’équivalence conduit à un refus de s’interroger, à partir d’une donnée inédite, sur la conduite à tenir, et mène à un immobilisme intellectuel lourd de conséquences. Face à ce père qui a tué sa fille, au Canada, parce qu’elle ne voulait plus porter le hidjab, faut-il être tolérant ?
Le voile n’est pas un signe religieux, c’est malhonnêteté que de le croire, mais le symbole d’une organisation politique, dont le principe est régi par l’exclusion de l’autre, et le souci de lui imposer sa loi ou religion.
Alors, peut-on continuer à évoquer une tolérance de salon, quand derrière le voile, le plus souvent subi et non choisi, on sait qu’avance, masquée, une volonté d’imposer sa loi ? L’histoire a déjà abondamment prouvé que face à la barbarie, le précepte de « la joue gauche tendue » est perdant. C’est en combattant que nos énergies doivent s’investir et non pas en se drapant dans le linceul de la tolérance.
Nous avons mis des siècles à nous sortir de l’emprise de la religion catholique, qui dominait les populations du fait de leur ignorance. Ces fanatiques de l’islam prônent l’affrontement communautaire et œuvrent dans l’ombre pour islamiser l’Occident, comme ils disent. Ces illuminés d’ Allah voudraient former des combattants de l’islam pour les retourner contre les mécréants, juifs ou athées que nous sommes.
Vous pensez toujours que la tolérance viendra à bout de ce cancer ???????
Moi pas !!!!!!!!!!!
Erebus